Dimanche (09/10/16)
Les grandes philosophies sont-elles dogmatiques ?
Ecrit par dcollin à 18:50 dans Histoire de la philosophie Lu 5185 fois.
Jeudi (11/12/14)
Zeev Sternell, Vico et les prétendues "anti-Lumières"
Zeev Sternhell (Les anti-Lumières, Librairie Arthème Fayard, 2006) place Vico dans la trilogie des premiers grands adversaires du rationalisme et des Lumières. Sternhell reconnaît que « chacun trouve dans Vico ce qu'il cherche, car sa manière s'y prête » et que de multiples interprétations sont possibles de cette œuvre protéiforme. Sternhell doit aussi concéder qu'en se réclamant de Bacon, Vico cherche à prendre part au « grand bond en avant des Lumières ». Mais le verdict tombe immédiatement après : Vico « se dresse en réalité contre la révolution intellectuelle de son temps » et il importe donc, sans procéder à une « analyse globale » de l’œuvre de Vico, de « s'arrêter sur les éléments fondamentaux de cette première attaque contre les Lumières. »[1] → plus
Mots-clés : Vico, verum-factum, cartésianisme, Lumières, Marx, Hegel
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Mardi (02/12/14)
Vico et la critique du cartésianisme
Giambattista Vico a été présenté dans le livre de Zeev Sternhell, Les anti-lumières, comme l’archétype, avec Herder, des philosophes du XVIIIe siècle opposés aux Lumières. Il appartiendrait à un courant « irrationaliste » et fondamentalement réactionnaire. On ne peut commettre plus grave méprise sur le philosophe napolitain, auteur de la Scienza Nuova, trop inconnu en France. Au contraire de Sternhell, Jonathan Israël, dans Les Lumières radicales, le situe dans le courant critique des Lumières, dont Spinoza est la première figure emblématique. Si l’on peut être moins tranché de Jonathan Israël, il reste que l’œuvre de Vico, loin d’être anti-moderne, préfigure à bien des égards les penseurs du siècle suivant, comme Hegel et Marx (qui le cite chaleureusement). Il ouvre la voie à cette « science nouvelle », à la fois anthropologique, historique et sociale qui se déploiera bien tard. Il esquisse non pas un refus de la science mathématisée dont Galilée, Descartes et Newton ont jeté les bases, mais une critique au sens de la délimitation du champ de validité. En ce sens, il reste notre contemporain. Nous nous concentrons dans le présent article sur la critique de la méthode de Descartes, la critique de cette « nouvelle critique » qui n’est peut-être pas tant l’œuvre de Descartes lui-même que la vision dominante du cartésianisme tel qu’il a été reçu dans l’Europe des Lumières. → plus
Mots-clés : Descartes, cartésianisme, méthode, Sternhell, Lumières, Spinoza
Ecrit par dcollin à 10:35 dans Histoire de la philosophie Lu 5643 fois.
Samedi (21/07/12)
Vico, poésie et métaphysique
Ecrit par dcollin à 12:28 dans Histoire de la philosophie Lu 6403 fois.
Jeudi (11/11/10)
Encore une fois sur la "Phénoménologie de l'esprit"
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Mardi (26/01/10)
Commentaire de l’Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé de Hegel.
(Première partie : Logique)
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Vendredi (25/12/09)
La science philosophique
Remarques sur la Préface à la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel
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Dimanche (31/08/08)
Le bon gouvernement
De Dante à Machiavel, la pensée politique italienne va connaître un développement dont il est impossible de retracer ici les grandes lignes. Il faudrait étudier le rôle d’un Bartolo da Sassoferrato ou apprécier l’apport de Pétrarque au plan directement politique. C’est, dans sa diversité, une pensée originale qui est loin d’être un simple démarquage de la philosophie antique. La philosophie de l’humanisme civique a une expression picturale célèbre, la fresque du bon gouvernement, peinte dans la salle du conseil (Salle des Neuf ou salle de la Paix) du Palazzo Pubblico de Sienne par Ambrogio Lorenzetti vers 1338. L’interprétation dominante de cette fresque est qu’il s’agit d’une « mise en image » de la doctrine thomiste du bien commun. Mais cette interprétation est fort discutable, ainsi que l’a montré Quentin Skinner dans un petit livre éclairant.[1]
Mots-clés : Dante, Machiavel, Marsile de Padoue, Cicéron, communauté
Ecrit par dcollin à 20:48 dans Histoire de la philosophie Lu 24128 fois.
Dimanche (20/08/06)
Marsilio da Padova et l'humanisme civique
Notes sur le "Defensor Pacis"
Texte latin et traduction italienne - Biblioteca Universale Rizzoli - 2001
Comprendre les fondements de la pensée politique moderne, pour reprendre le titre du livre essentiel de Quentin Skinner, cela demande qu'on commence par le commencement et le commencement se situe en Italie au Trecento, au moment de l'essor des "communes libres", ces cités Etats républicaines qui de Florence à Sienne en passant par Lucca et Pise ont été les laboratoires d'où est sorti l'âge des révolutions en Europe. Si la place de Machiavel est assez connue - le secrétaire florentin est cité par Hobbes, Spinoza, Rousseau, etc. - ses prédécesseurs sont moins connus. La philosophie politique de Dante (voir De Monarchia) et celle de Marsile de Padoue (Defensor Pacis) restent encore très largement des affaires de spécialistes.→ plus
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Dimanche (08/05/05)
Nietzsche philosophe politique
à propos de "Nietzsche, il ribelle aristocratico" de Domenico Losurdo.
→ plus
Ecrit par dcollin à 10:12 dans Histoire de la philosophie Lu 27134 fois.
Dimanche (27/03/05)
Hegel: Liberté et égalité
Commentaire du §539 de "L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé"
Ecrit par dcollin à 15:45 dans Histoire de la philosophie Lu 24174 fois.
Hegel, la religion et l’État
(Commentaires sur le paragraphe 552 de l’Encyclopédie des Sciences Philosophiques en abrégé)
Ecrit par dcollin à 15:43 dans Histoire de la philosophie Lu 33395 fois.
Samedi (26/03/05)
Hannah Arendt : la signification de la philosophie de Hobbes
Ecrit par Anonyme à 23:29 dans Histoire de la philosophie Lu 10753 fois.