Philosophie et politique

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Dimanche (09/10/16)

Les grandes philosophies sont-elles dogmatiques ?

Les systèmes philosophiques ont mauvaise presse. C’est Engels qui affirme que la philosophie de Hegel fut le dernier et le plus colossal avortement de la philosophie systématique. Un peu partout, on dénie à la philosophie tout pouvoir véritatif – seules les sciences, sans qu’on précise toujours bien ce que l’on entend par là, posséderaient le privilège d’atteindre la vérité. Kant, en fracassant la vieille métaphysique, ce « champ de bataille », aurait mis fin une fois pour toutes à toute cette philosophie dogmatique. → plus

Ecrit par dcollin à 18:50 dans Histoire de la philosophie Lu 4905 fois. Version imprimable

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Jeudi (11/12/14)

Zeev Sternell, Vico et les prétendues "anti-Lumières"

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Zeev Sternhell (Les anti-Lumières, Librairie Arthème Fayard, 2006) place Vico dans la trilogie des premiers grands adversaires du rationalisme et des Lumières. Sternhell reconnaît que « chacun trouve dans Vico ce qu'il cherche, car sa manière s'y prête » et que de multiples interprétations sont possibles de cette œuvre protéiforme. Sternhell doit aussi concéder qu'en se réclamant de Bacon, Vico cherche à prendre part au « grand bond en avant des Lumières ». Mais le verdict tombe immédiatement après : Vico « se dresse en réalité contre la révolution intellectuelle de son temps » et il importe donc, sans procéder à une « analyse globale » de l’œuvre de Vico, de « s'arrêter sur les éléments fondamentaux de cette première attaque contre les Lumières. »[1]

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Ecrit par dcollin à 13:46 dans Histoire de la philosophie Lu 4435 fois. Version imprimable

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Mardi (02/12/14)

Vico et la critique du cartésianisme

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Giambattista Vico a été présenté dans le livre de Zeev Sternhell, Les anti-lumières, comme l’archétype, avec Herder, des philosophes du XVIIIe siècle opposés aux Lumières. Il appartiendrait à un courant « irrationaliste » et fondamentalement réactionnaire. On ne peut commettre plus grave méprise sur le philosophe napolitain, auteur de la Scienza Nuova, trop inconnu en France. Au contraire de Sternhell, Jonathan Israël, dans Les Lumières radicales, le situe dans le courant critique des Lumières, dont Spinoza est la première figure emblématique. Si l’on peut être moins tranché de Jonathan Israël, il reste que l’œuvre de Vico, loin d’être anti-moderne, préfigure à bien des égards les penseurs du siècle suivant, comme Hegel et Marx (qui le cite chaleureusement). Il ouvre la voie à cette « science nouvelle », à la fois anthropologique, historique et sociale qui se déploiera bien tard. Il esquisse non pas un refus de la science mathématisée dont Galilée, Descartes et Newton ont jeté les bases, mais une critique au sens de la délimitation du champ de validité. En ce sens, il reste notre contemporain. Nous nous concentrons dans le présent article sur la critique de la méthode de Descartes, la critique de cette « nouvelle critique » qui n’est peut-être pas tant l’œuvre de Descartes lui-même que la vision dominante du cartésianisme tel qu’il a été reçu dans l’Europe des Lumières. → plus
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Ecrit par dcollin à 10:35 dans Histoire de la philosophie Lu 5427 fois. Version imprimable

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Samedi (21/07/12)

Vico, poésie et métaphysique

La nature de la poésie fait qu’il est impossible que quelqu’un soit en même temps poète sublime et métaphysicien sublime, car la métaphysique abstrait l’esprit des sens, et la faculté poétique doit immerger entièrement l’esprit dans les sens ; la métaphysique s’élève jusqu’aux universaux, la faculté poétique doit descendre dans le particulier.  » (G. Vico, Science Nouvelle, 821) [Les numéros renvoient aux numéros des paragraphes de la « Science Nouvelle »] → plus

Ecrit par dcollin à 12:28 dans Histoire de la philosophie Lu 6255 fois. Version imprimable

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Jeudi (11/11/10)

Encore une fois sur la "Phénoménologie de l'esprit"

Je livre ci-dessous quelques remarques sur les passages numérotés 25 et 26 de la préface de la Phénoménologie de l'esprit. La "Phéno" a la réputation d'être un livre illisible tant sont grandes les difficultés de compréhension en certains passages. Les traductions les plus connues (Hyppolite, Lefebvre, Bourgeois) ont leurs méritent et leurs défauts et il faudrait sans doute lire les 3 versions - et sans doute aussi celles que je ne connais pas. Il existe également de nombreux commentaires (notamment ceux d'Hyppolite, de Bourgeois ou les éclaircissements qu'apporte J-P. Lefebvre dans l'édition bilingue GF de la "Phéno". Pour rien dire des cours de Kojeve qui ont tant fait pour l'introduction ou la réintroduction de Hegel en France (quelle que soit l'appréciation que l'on porte sur les interprétations de Kojeve). On doit cependant noter que tous les commentateurs, même les plus savants, ont une tendance fâcheuse à esquiver les passages les plus obscurs. Vous lisez, vous ne comprenez rien et vous allez voir Untel ou Untel pour découvrir cet auteur soit ignore la phrase sur laquelle vous buttez, soit n'y fait qu'une vague allusion ou n'en produit qu'une vague paraphrase. Le passage qui va être analysé ici (reproduit à la fin) est décisif à de nombreux égards. Il est un des points de concentration de cette préface à la Phénoménologie de l’esprit qui, rappelons-le, s’annonce elle-même comme la première partie du Système de la Science. Avant d’en tirer les leçons les plus fondamentales, il faut s’immerger dans le texte, le lire pas à pas pour en faire nôtre sa matière. Chaque terme renvoie à tant de présuppositions qu’il est évidemment très difficile d’y comprendre quoi que ce soit si on ne connaît rien à Hegel. Car la pensée hégélienne s’y concentre comme nous l’allons montrer derechef, il faudra nécessairement faire effort pour suivre les médiations de cette pensée, tous les mouvements et toutes les variations qui y conduisent. → plus

Ecrit par dcollin à 16:47 dans Histoire de la philosophie Lu 10896 fois. Version imprimable

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Mardi (26/01/10)

Commentaire de l’Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé de Hegel.

(Première partie : Logique)

Il s'agit ici seulement de notes de lecture, conduite  « crayon » en main, de l’Encyclopédie de Hegel. Je prends ici l’édition Bourgeois chez Vrin (plus complète que l’édition Gallimard par Gandillac). L'explication de l'addendum du §24 a déjà été publiée. On trouvera aussi quelques notes sur la préface de la Phénoménologie de l'esprit ici. → plus

Ecrit par dcollin à 22:12 dans Histoire de la philosophie Lu 11082 fois. Version imprimable

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Vendredi (25/12/09)

La science philosophique

Remarques sur la Préface à la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel

Je poursuis ici, dans le désordre le plus complet mes notes de lecture sur Hegel. Après avoir posé la question des rapports entre logique et vérité dans l’Encyclopédie, je fais un demi-tour et reviens à la Phénoménologie de l’Esprit, et notamment sa préface, brillant exposé de ce qu’on appelerait à tort « méthode » hégélienne, puisque la méthode n’est pas séparable de la substance même de la philosophie.
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Ecrit par dcollin à 21:20 dans Histoire de la philosophie Lu 7624 fois. Version imprimable

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Dimanche (31/08/08)

Le bon gouvernement

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De Dante à Machiavel, la pensée politique italienne va connaître un développement dont il est impossible de retracer ici les grandes lignes. Il faudrait étudier le rôle d’un Bartolo da Sassoferrato ou apprécier l’apport de Pétrarque au plan directement politique. C’est, dans sa diversité, une pensée originale qui est loin d’être un simple démarquage de la philosophie antique. La philosophie de l’humanisme civique a une expression picturale célèbre, la  fresque du bon gouvernement, peinte dans la salle du conseil (Salle des Neuf ou salle de la Paix) du Palazzo Pubblico de Sienne par Ambrogio Lorenzetti  vers 1338. L’interprétation dominante de cette fresque est qu’il s’agit d’une « mise en image » de la doctrine thomiste du bien commun. Mais cette interprétation est fort discutable, ainsi que l’a montré Quentin Skinner dans un petit livre éclairant.[1]

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Ecrit par dcollin à 20:48 dans Histoire de la philosophie Lu 23913 fois. Version imprimable

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Dimanche (20/08/06)

Marsilio da Padova et l'humanisme civique

Notes sur le "Defensor Pacis"

Marsilio da Padova: Defensor Pacis.
Texte latin et traduction italienne - Biblioteca Universale Rizzoli - 2001

Comprendre les fondements de la pensée politique moderne, pour reprendre le titre du livre essentiel de Quentin Skinner, cela demande qu'on commence par le commencement et le commencement se situe en Italie au Trecento, au moment de l'essor des "communes libres", ces cités Etats républicaines qui de Florence à Sienne en passant par Lucca et Pise ont été les laboratoires d'où est sorti l'âge des révolutions en Europe. Si la place de Machiavel est assez connue - le secrétaire florentin est cité par Hobbes, Spinoza, Rousseau, etc. - ses prédécesseurs sont moins connus. La philosophie politique de Dante (voir De Monarchia) et celle de Marsile de Padoue (Defensor Pacis) restent encore très largement des affaires de spécialistes.→ plus

Ecrit par dcollin à 19:13 dans Histoire de la philosophie Lu 9710 fois. Version imprimable

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Dimanche (08/05/05)

Nietzsche philosophe politique

à propos de "Nietzsche, il ribelle aristocratico" de Domenico Losurdo.

Domenico LOSURDO: Nietzsche, il ribello aristocratico. Biografia intelletuale e bilancio critico.
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Ecrit par dcollin à 10:12 dans Histoire de la philosophie Lu 26896 fois. Version imprimable

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Dimanche (27/03/05)

Hegel: Liberté et égalité

Commentaire du §539 de "L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé"

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Ecrit par dcollin à 15:45 dans Histoire de la philosophie Lu 23903 fois. Version imprimable

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Hegel, la religion et l’État

(Commentaires sur le paragraphe 552 de l’Encyclopédie des Sciences Philosophiques en abrégé)

Le texte que nous allons commenter se situe à un
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Ecrit par dcollin à 15:43 dans Histoire de la philosophie Lu 33252 fois. Version imprimable

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Samedi (26/03/05)

Hannah Arendt : la signification de la philosophie de Hobbes

Il est significatif que les champions modernes du pouvoir se trouvent en
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Ecrit par Anonyme à 23:29 dans Histoire de la philosophie Lu 10588 fois. Version imprimable

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