Mercredi (27/02/19)
Face à la folie de notre époque, nous sommes parfois pris de vertige. Quand
Science et Avenir annonce l’arrivée proche de bébés OGM aux capacités cognitives augmentées, on se dit que « le meilleur des mondes » est arrivé. Mais la question qui suit est très ennuyeuse : au nom de quel principe pouvez-vous condamner ce type d’expérimentations qui nous permettrait d’améliorer l’espèce humaine ? Comment ne pas constater que sur les autres questions qui se posent aujourd’hui avec acuité dans le domaine de la procréation, des biotechnologies, du début et de la fin de la vie, nous sommes désarmés moralement, c'est-à-dire que nous avons beaucoup de difficultés à trouver des critères sûrs qui pourraient nous permettre de trancher, de dire ceci est bon, ceci est permis ou ceci est interdit.
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Jeudi (22/02/18)
Mardi (02/01/18)
Les faits divers sont devenus depuis longtemps des occasions de faire assaut de
vertu et de propositions plus sévères les unes que les autres pour éradiquer le mal. Les « révélations » (qui n’en étaient pas) concernant le producteur de cinéma Weinstein se sont transformées en un appel généralisé à la délation (#balancetonporc sur les réseaux sociaux en français). Certains penseurs (principalement classés « à gauche ») en sont venus à demander qu’en matière de harcèlement sexuel et de viol on introduise un nouveau principe juridique, celui de l’inversion de la charge de preuve qui obligerait l’accusation à prouver ses accusations (comme c’est la règle actuellement) mais à l’accusé de prouver son innocence. On parle d’augmenter drastiquement le délai de prescription. La surenchère punitive suit l’échauffement des esprits.
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Ecrit par dcollin
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Vendredi (28/04/17)
Pour Aristote, c’est bien connu, l’homme est un « animal politique ». Mais il faut comprendre cela complètement.
Et Aristote ajoute « bien plus politique que les abeilles et les autres animaux grégaires ». Cette prise de position est souvent mal comprise et, notamment depuis les auteurs chrétiens, on l’a traduite par : « l’homme est un animal social ».Or le concept de « social » ou de « société » est inconnu d’Aristote. On pourrait en revanche la traduire plus correctement en disant que l’homme est un animal communautaire. Aristote emploie le mot grec koinônia que l’on peut traduire justement par communauté (koinon veut dire « commun »). Il n’est pas besoin de faire de longues recherches pour comprendre que le social et le commun ne coïncident et ne peuvent donc être tenus pour des synonymes.
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Ecrit par dcollin
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Jeudi (09/02/17)
La mort de l’État-
nation serait un fait avéré. Ne subsisteraient que les noms, l’apparat, mais sa réalité se serait progressivement évanouie, dissoute dans le processus que l’on appelle ici mondialisation et ailleurs globalisation. Tout ce qui naît mérite de périr. L’État-
nation n’a pas toujours existé et il est naturel de penser qu’un jour ou l’autre il doit être englouti dans l’éternelle mutation des choses. Cependant la nouvelle de la mort de l’État-
nation est sans doute prématurée. Alors que la construction européenne était censée incarner le dépassement de l’État-
nation, alors que les diverses de la « gouvernance » mondiale (FMI, OMC, etc.) devaient nous faire entrer dans le « post-national », nous assistons aux prémices de la dislocation de l’Union Européenne qui apparaît de plus en plus comme une « prison des peuples » et au développement des revendications « identitaires » qui pulvérisent même les vieilles nations ou les moins vieilles. Loin d’aller vers le « post-national » nous pourrions même aller vers « l’ante-national », vers l’explosion en communautés ethniques, en tribus ainsi qu’on le voit en Libye et ailleurs.
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Jeudi (21/04/16)
1 « Si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger », dit Paul (2e lettre au Thessaloniciens, 3,10). Mais l’idée est commune. « Dès l’automne le paresseux ne laboure pas, à la moisson, il cherchera mais il n’y aura rien » (Proverbes, 20,4). Et finalement, c’est encore la même idée qu’on retrouve dans La Cigale et la Fourmi de La Fontaine : « vous chantiez, j’en suis fort aise, et bien, dansez maintenant ! ».
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Samedi (02/04/16)
Réflexions à partir de John Rawls
Dans la
Théorie de la Justice, John Rawls consacre un chapitre à la question de la tolérance à l’égard des sectes intolérants. Explicitement, sont visées les sectes religieuses qui refusent le pluralisme. Mais son propos est plus général : il recoupe la question de la liberté à accorder ou non aux ennemis de la liberté, ou de la mesure dans laquelle les ennemis de la constitution peuvent jouir des droits constitutionnels. Vaste sujet dont les apories sont connues :
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Vendredi (03/07/15)
De Machiavel à Hannah Arendt
C’est un lieu commun de considérer que politique et vérité ne font pas bon ménage. L’homme politique est un menteur, un roué, quelqu’un qui ne tient jamais parole. C’est d’ailleurs un homme politique français très connu qui soutenait que « les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ». Machiavel, prétendument inventeur du « machiavélisme », représenterait tout ce que la politique peut avoir d’immoral et un bon politique serait toujours plus ou moins machiavélique – on dit aussi « Florentin », puisque Florence était la cité de Machiavel. Les caricaturistes et la presse satirique s’en donne à cœur joie : pourfendre les mensonges politiciens, voilà qui vous donne une incontestable assise médiatique. Il y a évidemment du vrai dans cette représentation commune de la politique : les exemples abondent ! Mais s’en tenir là à ces lieux communs, c’est à la fois manquer ce qui fait la particularité et aussi la noblesse de la politique et c’est aussi ne pas comprendre jusqu’au bout les liens complexes entre politique et vérité et donc entre politique et mensonge. C’est également manquer les transformations importantes de ces liens au travers de notre histoire.
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Ecrit par dcollin
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Lundi (06/04/15)
Tous les livres de Jankélévitch tournent autour de la
morale. Et pourtant on peut se demander s’il n’y a pas d’œuvre philosophique aussi peu moralisatrice que la sienne. Les « paradoxes de la
morale » et non la
morale elle-même en constituent le fonds. Or ces paradoxes démontrent l’impossibilité d’écrire un traité de
morale. Son traité des vertus conduit à l’impossibilité de définir la
vertu et à l’extrême difficulté d’être vertueux. Dans l’élan de la bonne action, Jankélévitch nous met sous le nez le calcul sordide qui s’y cachait. Pascal et La Rochefoucauld sont souvent cités et ce n’est pas par hasard. Les moralistes français aiment à peindre noir sur noir et loin que cette peinture conduise à un cynisme de bon aloi, elle taraude la bonne conscience. L’homme n’agit pas pour atteindre un souverain bien qui serait défini en soi mais c’est au contraire l’action elle-même qui est bonne ou mauvaise. Or le souverain bien donne lieu à des tartines de philosophie ou de théologie, alors que le moment de l’action échappe par définition au verbiage du philosophe. Contradiction que la philosophie des professeurs a du mal à admettre, car elle ne peut se faire à l’idée qu’il y ait un «tout autre ordre» que celui de la philosophie, car les autres ordres sont par construction des sous-chapitres et des sections de la discipline architectonique qu’est la « science philosophique », telle que l’a instituée la philosophie systématique allemande. Il est d’ailleurs à remarquer que la philosophie devient système à peu près au moment où elle devient une institution universitaire. Après Kant et Hegel, il n’y a pratiquement plus aucun philosophe qui ne soit d’abord un professeur de philosophie, bien assis sur sa chaire. Jankélévitch, grand professeur s’il en fut, se situe délibérément à l’écart de cette tradition. Il ne cite presque jamais les grands philosophes allemands. Kant un peu, parfois Leibniz, Hegel presque jamais. Seul Nietzsche a encore droit de cité dans le « Traité des vertus ». Par contre Platon et les grands mystiques, l’Ancien Testament et l’évangile constituent les références citées, analysées, décortiquées de ce travail. Or la pensée de Jankélévitch est parfaitement éloignée d’une pensée théologique. Beaucoup plus en tout cas que la pensée des grands rationalistes qui passent leur temps à définir Dieu.
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Ecrit par dcollin
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Vendredi (23/01/15)
Mots-clés : liberte,
morale,
laicite,
republique
« Tant la religion put conseiller de crimes ! » (Lucrèce, De la nature)
« On gouverne les hommes par la crainte et par la superstition. » (Spinoza, Traité théologico-politique)
Quand on assassine des dessinateurs au nom d’Allah et quand on entend ensuite le glas de Notre-Dame sonner pour ces mêmes dessinateurs athées et anticléricaux jusqu’aux pires outrances, on se surprend à peine à fredonner Brassens : « Est-il en notre temps, rien de plus odieux / de plus désespérant que de ne pas croire en Dieu ? » La vague de « charliehebdomanie » passée, quand l’émotion retombe, on entend les thuriféraires de Dieu reprendre du poil de la bête. Un ancien ministre de M. Sarkozy, M. Apparu s’en prend au « totalitarisme laïque » : rien que ça ! Et partout, sous le slogan « pas d’amalgame » on réaffirme que la religion ne doit pas être critiquée et même qu’elle doit être respectée. Or, ce n’est pas la religion qui doit être respectée, on a le droit de ne pas croire en Dieu, mais on peut respecter les gens qui croient en dieu, ce qui n’est pas du tout la même chose. On a le droit de dire pis que pendre de tout le monde, athées et autres « infidèles » compris, mais pas de la religion car il ne faut ni choquer ni blesser les consciences religieuses. Personne ne se demande si des femmes emprisonnées dans leur burka ou leur niqab ne sont pas une insulte publique et répétée à l’idée que je me fais de l’homme et de sa dignité. Personne ne se demande si la glorification des superstitions – souvent d’un niveau guère plus élevé que la croyance au Père Noël – ne serait pas, par hasard, une insulte ou une grave injure à la raison humaine !
J’avais tendance à penser, comme Marx en 1843, que la critique de la religion était pour l’essentiel achevée (voir l’introduction à la critique du droit politique hégélien). La tâche sera toujours à reprendre tant que les hommes vivront sous le joug.
→ plusMots-clés : liberte,
morale,
laicite,
republique
Ecrit par dcollin
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Mercredi (16/10/13)
L’obéissance est généralement considérée comme une vertu. Sans l’obéissance des enfants aux parents, des élèves aux maîtres, des citoyens au gouvernement, aucune vie sociale n’est possible. Même les révolutionnaires vantent les vertus de l’obéissance aux chefs du parti et la discipline fait la force des armées. Dans un passage célèbre de la République de Platon, Socrate voit dans la désobéissance générale « le vigoureux commencement de la tyrannie ». Dans cette perspective, la désobéissance serait donc un repoussoir absolu. Toutefois, le XXe siècle a vigoureusement remis en cause cette idée, à la faveur notamment de ce que les→ plus
Ecrit par dcollin
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Dimanche (17/03/13)
C’est entendu :
morale et politique ne peuvent être confondues. La politique
morale n’est qu’un habillage « politiquement correct » de l’exploitation de l’homme par l’homme (libérale bien sûr) proposée comme seul horizon possible. La politique ne peut sans doute pas se tenir toujours dans les limites étroites de l’impératif catégorique de Kant. Elle ne peut s’en tenir aux maximes universelles alors même qu’elle a toujours affaire à des situations singulières dans lesquelles il faut trancher. Inversement l’exigence
morale ne peut s’accommoder des inévitables compromis politiques. Des préceptes moraux identiques peuvent justifier des conceptions très différentes de l’action politique et la même politique peut être le point de recouper de conceptions morales parfois opposées. D’où la tentation, celle de Rawls et de disciples ou émules : construire une théorie politique indépendante de toute conception englobante de la vie
morale. Mais on n’a pas attendu Rawls pour en venir là. En vérité toute la pensée éthique moderne cherche à transformer la politique en science, débarrassée des tutelles morales aussi bien que religieuses, pendant qu’on cherchait à « désencastrer » la
morale de son milieu naturel, l’
ethos communautaire d’où elle a surgi. Il s’agit de construire une
morale individualiste, en ce sens qu’elle ne dépend que de la rationalité individuelle, en l’appuyant sur un principe qu’on pense évident, qu’il s’agisse du principe kantien d’universalisation ou du principe utilitariste de maximisation des plaisirs et de minimisation des peines … ou de tout autre principe de genre. Le
libéralisme classique ou le
libéralisme politique moderne partagent cette double exigence.
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Ecrit par dcollin
à 19:12
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Jeudi (12/04/12)
La volonté ne peut être représentée : tel est le nœud du
Contrat Social de Rousseau. Je peux donner mandat à quelqu’un pour exécuter une action, mais je ne peux lui donner mandat pour vouloir à ma place. La position de Rousseau est radicale et conduit à deux conclusions : 1° le pouvoir souverain ne peut être exercé que par le peuple assemblé ; 2° ce genre de constitution politique n’est peut-être pas fait pour les hommes mais seulement pour les dieux !
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Ecrit par dcollin
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Mercredi (19/01/11)
(à propos de la discussion entre Denis Collin et Yvon Quiniou
Le premier sujet de la dispute concerne le matérialisme. Je me demande s’il ne vient pas d’une équivoque sur le sens du concept, liée à l’emploi du terme ontologie. Quand Yvon Quiniou utilise ce terme, on peine à le distinguer d’une option métaphysique (énoncer la « vraie réalité » par-delà le monde sensible), alors qu’il s’agit seulement pour lui de s’en prendre à l’idée qu’il y aurait une substance spirituelle irréductible à ce que nous pouvons appréhender avec les moyens de la science, qui sont toujours des moyens matériels. La réalité, en effet, c’est celle qui est au bout de nos instruments et de nos équations. On sait combien cette réalité peut être impalpable par nos sens ordinaires et reposer sur des constructions. Il n’empêche que ce réel résiste à toutes nos fausses conjectures, qu’il y a « ce qui marche » et ce qui « ne marche pas ». Un matérialisme de la praxis donc.
Ceci dit, le choix des lunettes n’a pas trop d’importance dans les sciences physiques, un peu plus dans les sciences biologiques (cf. le darwinisme social qui n’a produit aucune connaissance et n’est qu’une exploitation de la science, mais peut égarer la recherche), mais devient dirimant dans les sciences humaines. Quand, pour échapper à toute tentation métaphysique, Denis Collin propose de considérer la science comme « une construction idéalisée du monde à des fins d’action pratique », cette définition me paraît cependant trop faible, car elle se distingue mal des interprétations, qui sont de nature exégétique, et des idéologies, qui ont aussi une finalité pratique, mais distordent l’activité scientifique.
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Ecrit par andreani
à 12:32
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Lundi (27/12/10)
L'ambition morale de la politique - suite de la discussion
[
Pour poursuivre la discussion ouverte sur L'ambition morale de la politique, voici une contribution de mon collègue et ami JM Nicolle. DC]
Je trouve votre débat passionnant, mais très complexe. Ne disposant pas des lectures récentes auxquelles vous vous référez, je ne puis y mêler mon grain de sel qu’avec modestie. Vous voudrez bien me pardonner mes ignorances et mon imprudence.
L’opposition entre une philosophie matérialiste et la morale kantienne ne me paraît pas si insurmontable. Dans sa lettre à Ménécée (vers la fin), Épicure énumère quatre facteurs de l’existence humaine : le destin écrit par les dieux, qu’il écarte d’emblée ; la nécessité naturelle qui ordonne les faits, mais pas tous les faits ; la fortune, heureuse ou malheureuse, qui ne fait que poser les conditions de l’action humaine ; et, enfin, ce que nous voulons faire de ce qui nous arrive. Cette théorie matérialiste n’exclut pas la liberté, et même, exige une morale, appuyée sur le calcul rationnel, pour déterminer les choix humains. Dans ce cadre, une morale séparée de toute considération religieuse, appuyée sur la raison, avec une exigence universaliste, peut fort bien s’apparenter au projet kantien.
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Ecrit par jean-marie nicolle
à 12:05
dans Morale et politique
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Jeudi (23/12/10)
à propos de "L'ambition morale de la politique"
Denis Collin débat, avec une rude franchise, des thèses que je soutiens dans mon dernier livre,
L’ambition morale de la politique. Changer l’homme ? (L’Harmattan, 2010). Etant admis que son commentaire est riche et complet, témoignant ainsi d’une lecture attentive, je lui répondrai avec la même franchise, vu l’importance des enjeux et des différences qui nous séparent, à coté de proximités évidentes mais qui paraissent moindres aujourd’hui qu’autrefois. Je précise que j’ai lu la plupart de ses ouvrages et que j’apprécie son travail d’ensemble et, en premier lieu,
Morale et justice sociale ainsi que
La matière et l’esprit, alors que je me sens plus éloigné de ses lectures de Marx (par exemple de son traitement du thème de l’aliénation dans son
Comprendre Marx). J’ajoute que mon itinéraire a été l’inverse du sien : je suis parti de la philosophie classique (dans laquelle j’ai baigné comme un poisson dans l’eau) pour parvenir au matérialisme et au marxisme par moi-même (puisqu’ils étaient très peu présentés et valorisés à l’Université, hélas !), ce qui peut expliquer pour une part nos différends. Je n’entrerai pas dans tout le détail de son analyse, mais aborderai les points qui me paraissent essentiels.
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Ecrit par yvon_quiniou
à 13:07
dans Morale et politique
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