Vendredi (06/04/18)
L'homme est-il un loup pour l'homme?
Conférence à Philopop, Le Havre, 5 avril 2018 par Marie-Pierre Frondziak
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Mardi (16/05/17)
Lecture de Freud
Actes du séminaire de l'Université populaire d'Évreux
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Mercredi (08/03/17)
La vraie religion
Réactions au "Court traité de la servitude religieuse" de Denis Collin (2017)
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Dimanche (18/09/16)
Misère de la philosophie contemporaine au regard du matérialisme
Recension
Ce livre est un pavé dans la mare. Yvon Quiniou soutient en effet que la philosophie contemporaine - du moins s’agissant de ses auteurs les plus vantés dans notre pays - est une imposture au regard de ce qui fut depuis les origines l’ambition de la philosophie : dire le vrai et le juste, pour nous rendre plus sages. Dans la première partie de l’ouvrage, où, au lieu de multiplier des critiques venues de nulle part, il abat ses cartes, il rappelle que tous les grands philosophes du passé ont eu cette ambition, d’où il résulte que leurs systèmes de pensée ne pouvaient être syncrétiques, la vérité étant une. Ils pouvaient certes emprunter à leurs prédécesseurs, mais se devaient de les dépasser. Et de fait l’on ne pourra, par exemple, penser après Kant comme avant lui. En deuxième lieu la philosophie cherche la vérité par les chemins de la raison, c’est-à-dire de l’argumentation et de l’explication, et non par ceux de l’intuition, toujours à surmonter, ni de l’interprétation, toujours subjective. Seulement voilà : cette philosophie s’est trouvée peu à peu supplantée, dans sa recherche de vérité, par le développement des sciences. Et c’est Marx qui a enregistré avec le plus d’éclat ce basculement : la philosophie n’avait fait qu’interpréter le monde, alors qu’il s’agit de le transformer, et, pour le transformer, il faut en avoir une connaissance scientifique. Dès lors la tâche de la philosophie n’est plus de réfléchir le monde, mais de réfléchir ce que la science dit du monde.
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Misère du réformisme
A propos de L’esprit de la révolution. Aufhebung, Marx, Hegel et l’abolition, de Patrick Theuret
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Mercredi (23/12/15)
L'énigme de l'art
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Mardi (17/03/15)
Vers une désublimation totale
Le processus de désublimation répressive analysé par Marcuse, décomposition progressive de la puissance érotique et dépotentialisation de l'Eros, énonce que la jouissance - pas plus que le désir - ne constitue la fin du fin de la subversion du capital. Si, naguère encore, pesait sur elle le poids de la répression morale, religieuse et institutionnelle, elle tend à entrer dans le système global de la production capitaliste. La nouveauté est que le contexte de culpabilité généralisée s'accommode aisément de la législation et de la gestion programmée des multiples sources de jouissance possible, non seulement autorisées mais provoquées par le système, étant entendu que la dénomination et la désignation du champ du licite revient par là même à en indiquer les limites et à prévenir ses débordements éventuels, son empiétement sur la réalité quotidienne : "La libération sexuelle peut être poussée fort loin sans menacer le système capitaliste à son stade avancé" (Contre-révolution et révolte p 163)
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Jeudi (18/12/14)
Les religions sont-elle mortelles ?
A propos du livre d’Yvon Quiniou Critique de la religion. Une imposture morale, intellectuelle et politique
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Lundi (30/12/13)
Au revoir, Costanzo !
Un très grand philosophe italien s’est éteint à l’aurore du 23 novembre dernier.
C’est par le dossier « Délivrons Marx du marxisme » de la revue Eléments (hiver 2004-2005), que je l’avais découvert. Emerveillé de trouver dans sa pensée quelque chose comme l’accomplissement de certaines idées qui me hantaient après mai 68, mais à peine ébauchées, et dont j’ai cru longtemps me libérer en m’abandonnant à des rêveries, j’ai décidé de contribuer à la faire connaître. Toute modeste que soit cette contribution, je m’en fais un honneur. Je dois remercier Alain de Benoist de m’y avoir encouragé à la fin de 2008. Les lecteurs des revues du GRECE et de KRISIS ont déjà eu un aperçu de l’originalité, de l’audace, de la liberté d’allure de Preve ; ainsi que de la richesse de son œuvre par la bibliographie très complète qu’Eléments en avait donnée en 2005. Mais on s’adresse ici à des lecteurs nouveaux ; et bien que Preve ait beaucoup écrit depuis, et que son œuvre philosophique soit sans doute destinée à s’affirmer comme l’une des plus fondatrices de ce début du troisième millénaire, trois des ouvrages qui exposent ses derniers développements viennent seulement d’être traduits en français1 . En Italie même, ses travaux sont isolés par un mur de silence, depuis qu’en 1999, une « gauche » de convention ralliée aux forces du « Nouvel Ordre Mondial » les a frappés d’un ostracisme auquel il répondit par Le bombardement éthique (Il bombardamento etico), brûlot contre l’« interventionnisme humanitaire » en Serbie. Avant de présenter cette pensée en quelques mots, il faut donc parler un peu de lui.
→ plusEcrit par yves branca à 15:39 dans Mes invités Lu 4356 fois.
Mardi (01/10/13)
De Dieu ou de l'homme
Interprétation en totale immanence de la partie V de l'Éthique
Ecrit par marie-pierre à 21:44 dans Mes invités Lu 4810 fois.
Mardi (25/09/12)
Le néolibéralisme de Friedrich Hayek et la question des inégalités
Un essai de Didier Guilliomet
Ecrit par Didier_Guilliomet à 19:08 dans Mes invités Lu 8891 fois.
Samedi (11/06/11)
Une recension de "La longueur de la chaîne"
Ecrit par jean-marie nicolle à 18:34 dans Mes invités Lu 6105 fois.
Mardi (03/08/10)
La conscience de classe
Un commentaire de Histoire et conscience de classe de Lukacs.
Un commentaire de Histoire et conscience de classe de Lukacs. - La conscience de classe (pp. 67-107, éditions de Minuit, trad. K Axelos et J. Bois)
À partir d’un excellent exposé de la pensée de Engels sur la contradiction entre les motifs qui font que les hommes agissent et les forces historiques qui font surgir de tels motifs, Lukacs va au-delà et construit un édifice de défenses sur un sujet qui n’a retenu l’attention ni de Marx ni d’Engels: la “conscience de classe”. Ce nouveau thème acquit de l’intérêt avec la victoire des bolchéviks en Russie et les inévitables comparaisons entre le parti russe et les partis sociaux-démocrates en Europe Occidentale. À tous ceux qui étaient pleins des promesses pour l’avenir de la révolution d’octobre, il semblait que les bolchéviks avaient atteint un “niveau de conscience” supérieur capable d’éclairer le chemin pour le socialisme. Cette espérance, frustrée par la suite, exige des hommes d’aujourd’hui qui vivent à la toute fin de la retraite de la révolution russe, un réexamen des anciens mythes sur le “niveau de conscience bolchévik”. D’une certaine manière, à l’époque de Lukacs, le nouveau débat fut mal engagé. Marx, probablement, aurait préféré discuter pour savoir quelle mesure le parti bolchévik victorieux était l’expression consciente du processus historique, plutôt que de savoir si la direction du parti bolchévik avait atteint un niveau de conscience supérieur ou inférieur à celui des autres partis ouvriers. Mais Lukacs, suivant une tendance du moment, venue de Russie, préféra centrer son attentions sur la “conscience de classe” entendue comme le degré de compréhension du processus historique par les membres du parti dirigeant de la révolution. Et, suivant ce chemin, il en tira quelques conclusions intéressantes, mais aussi téméraires.
Mots-clés : Marx, Lukacs, léninisme
Ecrit par dcollin à 07:38 dans Mes invités Lu 5745 fois.
Mercredi (19/05/10)
Contre le cynisme libéral, fonder la politique sur la morale
à propos du dernier livre d'Yvon Quiniou
Ecrit par dcollin à 21:18 dans Mes invités Lu 5163 fois.
Jeudi (26/11/09)
Le cauchemar de Marx
Recension parue dans "Actuel Marx"
Denis Collin, Le cauchemar de Marx. Le capitalisme est-il une histoire sans fin ? Editions Marx Milo, 2009, 318 p.
→ plusEcrit par dcollin à 13:42 dans Mes invités Lu 5336 fois.
Mardi (12/05/09)
Sur le concept de communisme
Dédié à Georges Labica (1930-2009)
Ecrit par preve à 21:27 dans Mes invités Lu 10652 fois.